A mon potofeu
Cet article est un clin d'oeil à mon poto Matthieu, qui s'en est aller vers d'autres horizons professionnels plus heureux, après une soirée de beuverie entre collègues.
Ce poto là, je peux vous l'affirmer, avait des couilles ! Oui, ça on peut le dire ! Il était notre petite note de folie, notre pet joyeux du matin.... mais voilà, un vieux requin psycho-rigide mal intentionné nous l'a enlevé. Non vraiment, c'est une grosse erreur qui a été commise, je vous le dit, une grosse erreur stratégique !
Quand je prononce ton nom, ma voix tremble, mes yeux larmoient. A chaque pas dans le couloir, je pense que c'est toi qui rentre, encapuchonné dans ton manteau de quand tu avais 14 ans. Déception, ce n'est pas toi.... Alors je me pose des questions existentielles.
Que sera notre quotidien au bureau sans lui ?
Qui prêtera une oreille attentive à nos petits soucis ?
Qui lancera des vannes à deux balles ou bien liftées aux heures creuses de la journée ?
Qui viendra avec moi chez Dada (sur mon bidet...) pour une formule Rock'n'roll ?
Qui préparera avec amour notre café journalier ?
Qui, qui, qui a un gros bazaar maintenant ?
Qui sera toujours d'attaque pour la picole du soir ?
Merci à toi Ô mon poto, d'avoir apporté un peu de vie au sein de ce bureau "maudit". Heureusement, nos chemins se recroiseront au détours de quelques bars joyeux !
Allez mon poto, Brin Tin Cul et bonne route.